La Galerie Satellite présente

Véronique Vercheval

Palestine : un carnet de notes revisité (extraits)

du 11 septembre au 16 novembre

Photographe documentaire, militante et féministe, Véronique Vercheval (1958, vit et travaille à La Louvière) s’est emparée très tôt de sujets majeurs, comme la condition des femmes, les mouvements sociaux belges dans les années 1980 ou encore le Rwanda dix ans après le génocide. C’est presque naturellement que la Palestine et le peuple palestinien ont rencontré son parcours et son objectif. Aujourd’hui, Véronique Vercheval revisite son carnet de notes palestinien : des images prises entre 2002 et 2022 dans les territoires occupés de Cisjordanie et à Gaza qui, vu l’actualité, acquièrent aujourd’hui une valeur singulière et une importance historique. De témoignages, ces photographies sont aujourd’hui devenues des objets de mémoire : elles montrent le quotidien d’une population dont le gouvernement israélien actuel cherche à se débarrasser.

La photographe écrivait ceci, dont la simplicité et l’évidence résonnent aujourd’hui profondément, au-delà de la distance du temps : « C’est la rage et le sentiment d’impuissance qui m’ont décidée à partir pour la première fois en Palestine occupée en avril 2002. Maisons détruites, rues défoncées, murs éventrés, impacts de balles… Au-delà des ruines, il y a toujours des hommes, des femmes, des enfants. »