L’ample saga historique, british jusqu’à la moindre de ses conventions amidonnées, tire sa révérence le temps d’un troisième et ultime long métrage qui continue d’ausculter les destins croisés de sa myriade de personnages attachants oscillant entre fêlures et espoirs
C’est le temps des adieux pour Downton Abbey, quinze ans après sa création par le scénariste Julian Fellowes (Gosford Park de Robert Altman) pour la télévision. Six saisons et trois longs métrages plus tard, le domaine aristocratique de la famille Crawley n’a pas encore livré tous ses secrets, entre traditions bousculées par les vents de la modernité et une porosité parfois étonnante entre les différentes classes sociales qui s’y croisent. La famille Crawley et son personnel font désormais face aux contrariétés que charrie l’aube des années 1930. Marqué par le décès de Lady Violet (la regrettée Maggie Smith) et les conséquences du krach boursier, tout ce petit monde se questionne, encore et toujours, sur la manière de se renouveler.
Entre retours inattendus et souvenirs tenaces, la suite, bien sûr, réserve son lot de savoureuses surprises…