Onze ans après l’allumé Inherent Vice avec Joaquin Phoenix, Paul Thomas Anderson adapte à nouveau le grand romancier américain Thomas Pynchon pour un ovni à la croisée des genres emmené par Leonardo DiCaprio
Le titre du film semble à lui seul vouloir résumer la trajectoire et la filmographie de Paul Thomas Anderson (Magnolia, There Will Be Blood, Licorice Pizza), cinéaste au talent hors norme coutumier des portraits obsessionnels et maniaques explorant en profondeur la psyché foisonnante de personnages éminemment complexes et imparfaits en quête de rédemption. Librement inspiré du roman Vineland de l’énigmatique et génial Thomas Pynchon, son nouveau long métrage s’inscrit au confluent perché du drame criminel et de la comédie noire. Il s’attache à montrer comment un ex-membre d’un groupe révolutionnaire se tourne vers d’anciens comparses afin de retrouver sa fille disparue. Leonardo DiCaprio, Sean Penn, Benicio del Toro, Regina Hall… Le casting a une gueule d’enfer. Quant à la musique, elle est à nouveau confiée aux bons soins de Jonny Greenwood (Radiohead). Vous la sentez monter, l’excitation cinéphile ?